Textes en échanges du 9 février 2016
Via Mimi Marie-Hélène
Un silence assourdissant emplit ma tête.
Il crie si fort, hurle et tempête.
Il grossit et prend toute la place
Sans en laisser un peu à mes souvenirs.
Plus rien, plus une image, plus une trace,
Il ne me reste rien, que des soupirs.
Texte en réponse de Béatrice
Soupirs
Solitaires
Soulevant
Le dessous des seins.
Imagine le dessin
D'une cage thoracique où
Entrent l'air de rien
Des petits oiseaux et
Des fleurs des chants.
Chut !
Faut pas les apeurer
Ils ont trouvé le nid douillet et la taire fertile.
Juste
Soupirer
Les soulever et les
Coucher sur le papier...coloré.