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-Ateliers d'Expression Créative- Dordogne

CONFERENCE « L’inconscient au bout du crayon ». Une approche de l’œuvre médiumnique de Fernand Desmoulin par Béatrice Constantin-Mora, art-thérapeute analytique. Le 20 Mai 2017, Nuit des Musées, Abbaye de Brantôme de 20h à 22h.

17 Mai 2017, 20:03pm

Publié par Béatrice Constantin-Mora

CONFERENCE « L’inconscient au bout du crayon ». Une approche de l’œuvre médiumnique de Fernand Desmoulin par Béatrice Constantin-Mora, art-thérapeute analytique. Le 20 Mai 2017, Nuit des Musées, Abbaye de Brantôme de 20h à 22h.
« L’inconscient au bout du crayon ».

Une approche de l’œuvre médiumnique de Fernand Desmoulin

par l’art-thérapie analytique.

C’est une aventure passionnante à laquelle nous invite cet éclairage analytique de l’art spirite de Fernand Desmoulin. Nous aborderons cette bien étrange expérience, à la manière d’une enquête qui nous donnera matière à comprendre les mécanismes psychiques à l’oeuvre.

Fernand Desmoulin est un homme de son temps.

Afin de pouvoir comprendre l’homme et l’artiste, nous resituerons tout d’abord Fernand Desmoulin dans le contexte social, culturel et artistique de son époque. 

En effet, depuis sa naissance à Javerlhac en 1853,  jusqu’à sa traversée « médiumnique », de 1900 à 1902 à Paris, un siècle s’achève et un autre commence. « La Belle Epoque » est marquée par d’importants changements sociaux témoignant des aspirations nouvelles d’une société en pleine transition.

Les cercles lettrés parisiens se passionnent pour le spiritisme. Venu de Grande Bretagne, il traverse l’Europe et inquiète le pouvoir clérical déjà affaibli par les lois déclarant la séparation entre l’Eglise et l’Etat. De nouveaux courants artistiques émergent et viennent rompre avec la tradition de l’art académique.

A 47 ans, Fernand Desmoulin est un artiste accompli côtoyant les personnalités les plus illustres, ami intime de Zola, mais aussi un homme marqué par des épreuves douloureuses depuis l’enfance.

Une approche de l’œuvre médiumnique de Fernand Desmoulin par l’art-thérapie analytique.

Dans un article, « Les dessins médianimiques de Fernand Desmoulin » daté de 1953, Mr Louis Mercier écrit : « Fernand Desmoulin n’a jamais voulu donner d’explications du phénomène dont il fut l’objet inconscient, laissant à d’autres le soin d’en démêler le mécanisme physiologique ou psychologique ». « Ces dessins, par leur caractère énigmatique, sont des documents dont la vraie valeur psychologique et physiologique n’apparaitra que lorsque des progrès importants auront portés les sciences occultes à un point où elles sont loin d’être encore arrivées ».

 

A l’heure actuelle, entre le monde des esprits et celui de l’esprit, il n’y a qu’un pas que tentent de franchir les neurosciences et la psychanalyse de façon complémentaire. Ce sujet est très nouveau et suscite des débats. Pourtant des scientifiques, médecins, psychologues, philosophes et chercheurs anglo-saxons se sont intéressés à ce type d’expériences étranges dès 1886, notamment Freud, neurologue, pour construire la théorie psychanalytique.

 

A partir des évènements marquants de son histoire, nous nous demanderons à quelles questions vitales il tentait de répondre en invoquant les « esprits ». Qu’est ce que les dessins et l’écriture automatique révèlent de l’homme et de l’artiste ?

 

CONCLUSION

Fernand Desmoulin nous livre un témoignage pictural d’une grande qualité par les émotions et l’esthétique qui s’en dégagent. Témoignage d’autant plus riche qu’il émane d’un élan de spontanéité totale aux enjeux vitaux.

Plonger dans l’œuvre du « petit Fernand » de Javerlhac, nous le rend d’autant plus attachant en tant qu’homme et artiste soumis aux chimères de son inconscient.

 

N.B. : Dans le cadre de la conférence dédiée à Fernand Desmoulin, cette analyse qui se fait à titre posthume est à considérer comme une construction après-coup, visant à renseigner à la fois sur l’auteur des dessins et sur une expérience extra-sensorielle qui peut survenir chez certaines personnes à un certain moment de leur vie, sans que cela relève de la maladie psychique. L’analyse du dessin, en art-thérapie, ne se faisant jamais sans la présence, le consentement et la participation de la personne concernée.

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